La Salsa avec Salsa Emoción

C'est dans la bonne humeur et une ambiance conviviale que Salsa Emocion vous accueille du lundi au jeudi.
Vous voulez apprendre à danser le plus rapidement possible tout en vous amusant ? Nous vous donnerons les clefs nécessaires à cela.

Ambiance à Salsa Emocion

Afin de s'adapter au besoin de chacun, 4 niveaux ont été créés allant du niveau « initiation » au niveau « confirmé ». Vous pouvez ainsi intégrer les cours à n'importe quel moment de l'année et évoluer à votre rythme. Vous y découvrirez d'abord les bases du « Casino » (Salsa cubaine) en couple et à plusieurs (en rueda) pour ensuite perfectionner votre style et votre technique.

Ambiance à Salsa Emocion

La pédagogie et la patience étant les maitres mots, vous bénéficierez de conseils personnalisés qui vous permettront de progresser de façon agréable et efficace.
Nul besoin de tenue particulière, l'essentiel est de vous sentir à l'aise. Les semelles en caoutchouc sont toutefois à éviter histoire de ne pas « accrocher » la piste de danse.
Aucune obligation de venir en couple mais les cavaliers sont vivement recommandés.

Si vous souhaitez faire une première expérience sans engagement ou nous poser des questions, n'hésitez pas à venir nous voir !

Les danses

Salsa Cubaine

Ce qu'on appelle aujourd'hui salsa est un terme aussi large que jazz ou rock. Difficile à définir et sujet à controverses, ce complexe musical est plus qu'un genre musical, une fusion ou un style musical. Il est issu de nombreux rythmes tels que le son, le mambo et la guaracha de Cuba, la plena et la bomba de Porto Rico, et différents styles tels que la charanga, le conjunto, le sexteto et d'autres. Mais il est principalement basé sur une fusion de son montuno et de mambo. Les premières chansons sont Donde estabas anoche (1925, Ignacio Pineiro) et Echale salsita (1933, Ignacio Pineiro). Par confusion ou but commercial, on utilise parfois le terme 'salsa' pour y englober d'autres genres incompatibles tel que le merengue, le cha cha cha, voire la latin-house, la cumbia, la bachata.
Le terme salsa englobe cette variété de styles rythmiques et de formes musicales. Pour étudier les racines de la salsa, nous devons nous tourner vers Cuba à cause de ses contributions énormes à ce type de musique. Des pays comme les É.-U., Porto Rico, le Venezuela, le Mexique, la Colombie et la République dominicaine ont aussi contribué au développement de la salsa, mais c'est à Cuba que furent développées ses bases.

Le style cubain

Il vient de la danse casino des années 1950 et prend ses racines dans le son cubain : très africain, « dans le sol », les gestes sont économisés -- on peut le danser dans des endroits bondés --, les passes épurées, il n'y a pas de jeux de jambes. Le couple se déplace essentiellement en décrivant des cercles successifs. C'est avant tout une danse de la rue, populaire, sociale. Il se danse normalement sur le temps "1", au contraire du son cubain traditionnel où le "1" est suggéré par une mise en suspension du corps. La rueda de casino, une variante de ce style, consiste en des rondes (rueda) de couples où un meneur annonce les passes à venir. Tous les danseurs effectuent ces passes en même temps, de sorte que les danseurs changent fréquemment de partenaire.

Le Son

Cette musique, construite sur un rythme à quatre temps, est née à Cuba à la fin du 19ème siècle est initialement jouée par un trio de musiciens : un « tres » (guitare à 3 double cordes), des bongos et parfois des claves et un instrument de basse (la marimbula). Au fil des siècles, le son évolue et se joue avec 6 musiciens. Le tempo s’accélère et en 1930, on voit naître le son montuno, fondé par le cubain Arsenio Rodriguez par une fusion entre le guaguanco (l’une des formes de la rumba) et le son. Les instruments se modernisent (piano, basse ou, contrebasse, cuivres…).

Diffusion de cette musique à New York

La création de l'État libre et associé de Porto Rico en 1952 déclenchera de grandes sorties migratoires de cette île vers la côte Est des États-Unis, et spécialement vers le Spanish Harlem (El Barrio), une partie du quartier « East Harlem » de Manhattan à New York entre la 1re et la 5e avenue et les 96e et 125e rues Est (on les baptise Nuyorican).
Ainsi, de nombreux musiciens portoricains jouent à New York les rythmes latins à la mode. Ces rythmes proviennent majoritairement de Cuba, alors centre de la vie culturelle des Caraïbes de par sa situation géographique. Mais après la révolution cubaine achevée en 1959, de nombreux cubains émigrent aussi aux États-Unis (New York et Miami). Cuba, par l'embargo, perd son rôle culturel central, laissant à New York ce rôle de pôle d'attraction.
La musique à New York sera alors majoritairement d'inspiration cubaine, jouée par des musiciens de toutes les Caraïbes. En particulier, le combo de Cortijo et son chanteur Ismael « Maelo » Rivera cumulent les premières en jouant ces rythmes lors d'une tournée à New York.

Le Mambo

Le Mambo est un genre musical cubain et un style de danse. Le Mambo est originaire de l’île de Cuba. Son plus proche parent est le Danzon, lui-même dérivé de la Charanga ou de la tumba francesa qui fut introduite à Cuba par des Haïtiens fuyant la révolution (on s’accorde à dire que ce genre musical est devenu Danzon dans les années 1920). En 1938, Orestes Lopez composa un Danzon intitulé "Mambo" qui se terminait par une improvisation sur un rythme rapide (section musicale jusque-là inconnue dans le Danzon). Arcaño (leader du groupe dont Orestes Lopez faisait partie) modifia aussi quelque peu la composition instrumentale habituelle des groupes jouant du Danzon (pour l’essentiel, il remplaça la basse usuelle par une basse de Son), créant ainsi ce qui devait rapidement être connu sous le nom Danzon-Mambo. Mambo se référait alors à la section rapide placée à la fin du morceau, tandis que Danzon se référait aux deux sections traditionnelles de la musique du même nom.
Le Mambo devait naître en tant que genre musical à part entière, lorsque furent enregistrés des morceaux ne jouant que la section finale. Enfin précisons que cette musique, telle qu’on la connaît aujourd’hui, est le fruit de nombreux raffinements qui ont eu lieu notamment en Amérique du Nord, à qui l’on doit l’introduction d’instruments provenant du jazz.

La Rumba

La rumba est un genre musical cubain, fait de chants et de percussion, qui s'est développé au XIXe siècle dans les milieux afro-cubains de la capitale, La Havane. La rumba naît dans les patios des solares et les docks du port à La Havane et à Matanzas au cours des années 1800. Le mot (peut-être dérivé de l'espagnol rumbo, en route…) désigne les fêtes nocturnes où on se rassemble (souvent dans les cours d'immeubles, les « solares ») pour chanter et danser. C'est une musique faite de chants et de percussions. Il en existe trois formes :

  • Columbia : Ancienne forme, dont le rythme est en 6/8. Née à Matanzas. Expression des travaux agraires et de la sexualité virile, elle est aussi un danse-mime de l'esclave se libérant de ses entraves. C'est originellement une danse d'hommes virtuose, au rythme rapide. Elle peut servir de joute, chacun son tour montre son habileté aussitôt suivi par un autre qui essaiera de le surpasser.
  • Yambú : Le terme dérive de Yambula, la "tierra de les remolinos", terre des tourbillons. Souvenir des terres africaines des collines Briyumba ou les tourbillons aériens ne sont pas rares encore aujourd'hui. D'où sa danse traditionnelle qui consiste en tours sur soi, aussi bien des hommes que des femmes. A n'en pas douter, tourner sur soi-même provoque un état modifié de conscience que les populations africaines interprétaient comme le possession par l'esprit des ancêtres. Le Yambu débute par une assez longue introduction appelée « diana ». appel de tambour et arpèges de voix, à l'imitation des sonneries militaires clairon-caisse. Puis, le "gallo" (le coq) chante une décima, forme poétique issue du romance andalou, dix vers octosyllabiques, puis c'est le montuno qui progresse jusqu'à sa conclusion par des choeurs de plus en plus courts et une accélération réelle du tempo, évocation des tourbillons susmentionnés.
  • Guaguancó : la plus populaire des formes de la rumba à présent. Les textes narratifs traitent de la vie quotidienne : politique, amour… La danse s'articule autour du « vacunao » à signification érotique, symbolisé par un geste du danseur ou par un foulard qui va attraper la danseuse, et que celle-ci cherche à éviter tout le long de la danse.
Ces trois formes musicales sont construites autour de la clave. Vers 1930, le son cubain est renommé "rhumba" aux États-Unis, sous l'impulsion de Xavier Cugat, et la rumba devient une danse de salon, qui fera partie des danses latines en danse sportive (malgré son nom, elle se danse plutôt sur des boléros cubains ou mexicains). Dans sa forme actuelle, les figures de base gardent les vieilles images des intentions féminines de dominer les hommes par leurs charmes. Durant une bonne chorégraphie de rumba, on devrait toujours voir les éléments d'attraction et de rejet entre l'homme et la femme. Les mouvements érotiques et sensuels de la femme obtiendront une réponse de désir et de domination masculine.

Le Cha-cha-cha

Genre musical créé par Enrique Jorrin en 1949 avec La Enganadora, premier tube de cha-cha-cha en 1949. Danse au rythme plus lent et carré que le mambo. C'est un dérivé du danzon et du mambo. Le mot cha-cha-cha évoque le glissement des pieds des danseurs sur le sol.